dimanche 12 octobre 2008

Aéroport Osaka

Mercredi 1 Octobre :

- Après le ramen rush je somnole, j'écoute de la musique, puis arrive le petit déjeuner! Il est minuit en France et 7h au Japon. Lorsque l'on parle du décalage horaire, on pense tout de suite au sommeil, mais le décalage horaire le plus important n'est pas celui de votre sommeil, non loin de là! C'est celui de l'estomac! Il est minuit pour votre ventre (heure où l'on peut encore vous servir des bonnes côtelettes grillées avec des patates) et on vous sert un petit déjeuner avec du jus de fruit, un morceau de pain, une larme de confiture et de beurre, suivit d'un café microscopique... Bon j'exagère un peu mais les côtelettes grillées n'auraient pas été de refus! On vous laisse à peine le temps de finir votre repas car on entame bientôt l'atterrissage. Après avoir tout rangé les hôtesses de l'air s'assoient à leur sièges respectifs. L'hôtesse face à moi, qui était si souriante, si fraîche avant le décollage, se retrouve à présent avec 2 poches sous les yeux. L'avion perd de l'altitude petit à petit, je peux voir la ville d'Osaka dans les montagnes. L’avion est à présent très proche de la mer, enfin nous atterrissons à l’aéroport international du Kansai qui est construit sur une île artificielle.


- Arrivée à Osaka, je suis la masse. On monte dans une sorte de petit métro, puis on sort dans ce qui semble être le bâtiment principal de l‘aéroport (je dit « on » parce que, ne sachant pas où aller, je joue au mouton). Mon bagage était censé être directement transféré dans l’avion pour Sendai, je demande où est le comptoir de transfert, on me dit d’aller d’abord faire l’enregistrement des étrangers (les japonais parlent un bon anglais dans les aéroports, dieu merci). Je fais donc tout dans les règles, je rend les papiers qu’on nous a demandé de remplir (Apporter vous des produits illicites au Japon?...), empreintes scannées, visage photographié, puis on vous laisse tranquille (pour le moment). Je descend des escalators avec mes (au moins) 15 kg de bagages mains. D’après les tapis roulant que l’on peut voir un peu partout j’en déduis que c’est ici qu’on récupère nos bagages. Je vais voir une japonaise qui travaille dans l’aéroport et je lui explique mon histoire de transfère de bagages. Elle me fait comprendre que pour les vols internationaux ce n’est pas possible. Déjà quelque chose d ‘imprévu, me voilà avec ma valise à la main que je viens de récupérer (un peu moins en bon état). Viens ensuite le contrôle de la douane. Jusqu’ici toutes les valises sont fouillées, je passe, on prend mon passeport et on me demande si je parle japonais, je répond la base des bases : « sukoshi » (soit « un peu »). Après ça on me fait gentiment signe que je peux passer. Ouf! Je n’imagine même pas ce qu’il se serait passer s’il avait ouvert ma valise et vu mon cappuccino à la vanille en poudre (il aurait pu croire que c’était autre chose...). Me voici enfin du côté japonais de l’aéroport (si on peut appeler ça comme ça)! Je cherche l’ascenseur des yeux, je fais un petit tour, je vois des distributeurs de boisson, j’ai terriblement soif mais je me contrôle, chaque chose en son temps, pour l’instant où est ce **** ascenseur! (remplir le **** de votre injure préférée) Je finis par aller à l’accueil, l’anglais m’ayant était d’une grande utilité jusqu’ici je continue sur la lancée. Je lui demande où et le comptoir Air France, au 4ème étage d’accord. Puis ma première phrase japonaise au Japon, pointant du doigt une construction toute en verre : « erebeta desu ka? » (est-ce l’ascenseur?). Surprise que je parle japonais (ça ne se voyait rien qu’à sa tête!), elle me répond à l’affirmative. Je me dirige donc vers cette structure (lol quel vocabulaire!) et monte au 4ème étage. Je vais au comptoir Air France, je vois une dame japonaise, qui commence à me parler en français! « Vous avez besoin d’aide? » me dit-elle, je lui explique que je dois avoir mon ticket d’enregistrement pour Sendai. Elle me demande d’aller au comptoir JAL. Merci les employés de Charles de Gaulle qui depuis le début me font part de faux renseignements! Je me dirige donc en sueur au 2ème étage, où je me pose 5 minutes avant de reprendre ma route vers les comptoir de Japan Airlines. Tout se passe bien j’enregistre ma valise (tiens donc, elle ne pèse plus que 19kg?! Merci CDG...!), on m’en débarrasse et me voilà libre comme l’air pendant 4h! Façon de parler puisque je me trimballe toujours avec mes 15kg de bagages à main. Je me dirige vers les fauteuils qui ne sont pas loin de ma porte d’embarcation, et là j’aperçois un français qui avait prit le même avion que moi. Je lui parle, m’en vais au toilette, m’achète une bouteille d’eau et retourne l’embêter. Il s’appelle Arnaud et se rend à Fukuoka. Au final je reste tout le temps avec lui en attendant mon avion. Mon téléphone portable ne captant pas le réseau japonais je n’ai aucun moyen de prévenir mes parents que je suis bien arrivée (j’imagine très bien ma mère se faisant un sang d’encre!). Pour bien commencer avec la gastronomie japonaise, avec Arnaud nous allons au McDonald (à 10h du matin bien sûr, n‘ayant pas eu le droit aux côtelettes...)! Puis nous retournons à nos sièges attitrés où l’on discute de tout et de rien, jusqu’à ce qu’un homme se présente à nous pour nous donner une petite boîte et une plume rouge, il nous fait signe de coller la plume sur notre veste (ne sachant pas de quoi il s‘agit nous ne le faisons évidemment pas!). On ouvre la boîte et on y découvre un crayon noir, qui se transforme en surligneur si on le prend dans l’autre sens. Ok... (J’ai appris plus tard qu’il s’agit normalement d’une plume que l’on reçoit en échange de dons pour des aides sociales, alors pourquoi avons nous reçu un crayon en plus? Et sans donner d‘argent?? Mystère...). Voici enfin le moment tant attendu de se diriger vers les portes d’embarquement! Les règles sont les règles, on passe nos affaires dans les détecteurs de métaux. Je range mon ordinateur portable dans sa housse et là on me dit que j’ai des ciseaux dans mon sac. Ah bon?! J’ouvre mon sac et je vois ma trousse, effectivement j’ai peut-être mis des ciseaux dedans. Une fois ceux-ci sortis, elle me les prend, les mesure et m’annonce qu’ils sont trop grands, que je ne peux pas les garder. Je m’en doute bien, je ne savais même pas qu‘il existait une réglementation sur la longueur des ciseaux! Je lui fais signe qu’il n’y a pas de problème, et mes ciseaux en rejoint d’autres dans une boîte en plastique. Adieu ciseaux! Tu m’a beaucoup aidé pour mon art plastique! (Remarquez qu'ils sont passés à CDG).Bon maintenant je me dirige vers ma porte d’embarcation avec Arnaud, on discute un moment, le temps que de jeunes garçons japonais rigolent en nous voyant (??), et que des jeunes japonaises nous regardent fixement, puis vient l’heure de se quitter. Arnaud s’en va à sa porte d’embarcation, je me dirige vers l’hôtesse de l’air accompagné de 6 ou 7 japonais.

3 commentaires:

Anonyme a dit…

osaka restera osaka...ah ( soupir)

bon toi dois être rendue à sendaï depuis non?

c'est comment alors? il fait froid? chaud? les deux?

"hum" se faire un mac donald au japon, original...^^

bon aller, j'attends la suite, j'attends le chapitre sur 'lolu et sa némésis: la cuisine"

quel suspens!

Anonyme a dit…

ff il ton fait faire ton sport des ton rrivé histoire de te faire comprendre, au japon pas de faignant^^

gros bisous

Anonyme a dit…

Bah dis donc !
Et ils sont pas discrets les japonais, qu'est-ce qu'ils penserai si on rigolait dés qu'on les voyait ?